Radioprotection par CIM2


La radioprotection désigne l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants rayonnements ionisants. CIM2 est le premier responsable de la mise en œuvre de la radioprotection dans son établissement. C’est l’obligation pour nous, de garantir la sécurité de ses personnels salariés face aux rayonnements ionisants, ce qui implique nécessairement la mise en place de toute la réglementation relative à la radioprotection. Les rôles des PCR (Personne Compétente en Radiologie) sont réglementés dans les codes du travail et de la santé publique. La première mesure de radioprotection des patients est la justification de l’acte de radiologie. Toute exposition d’un patient doit faire l’objet d’une analyse permettant de s’assurer que cette exposition présente un avantage médical suffisant. L’examen radiologique est justifié s’il ne peut pas être remplacé par une autre méthode d’imagerie non irradiante apportant l’information nécessaire pour obtenir un diagnostic. Les examens ne font pas tous appel aux rayons X : IRM (imagerie par résonance magnétique), échographie… en particulier.


L’équipe médicale et para-médicale de CIM2 met tout en œuvre pour maintenir la dose reçue par le patient au niveau le plus faible du raisonnablement possible (principe ALARA). Le principe d’optimisation s’applique lors de la réalisation de l’acte radiologique en ne réalisant que les clichés nécessaires, en utilisant des moyens de protection plombée quand cela est possible et en utilisant la technique radiographique adaptée régie par les protocoles médicaux. La radioprotection est définie comme l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris lors des atteintes portées à l’environnement. Il s’agit d’une définition large. Pour ce qui concerne le radiodiagnostic, sont utilisés des générateurs de rayons X, qui n’émettent que pendant un temps très bref, et il n’y a pas de problème de persistance de l’exposition ni de contamination de l’environnement. Sont concernés : les appareils de radiologie conventionnelle ou interventionnelle et le scanner. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X.

Pourquoi se protéger des rayons X ?


Les rayons X sont donc des émissions de photons (comme la lumière, les ondes radio…) ayant des propriétés ionisantes. Ils peuvent donc avoir des effets sur les cellules, les organes, les organismes exposés. Schématiquement, deux types d’effets sont possibles : les effets déterministes, ne survenant qu’au-delà d’un seuil, mais alors obligatoirement si le seuil est dépassé. Exemples : brûlures cutanées, alopécie… les effets aléatoires, qui correspondent à l’augmentation du risque de cancer après exposition aux rayonnements ionisants. Ainsi, seules quelques personnes seront réellement touchées par un cancer radio-induit dans une population exposée, d’autant plus nombreuses que l’exposition est intense. Il faut souligner que le radiodiagnostic utilise des doses très faibles de rayons X et que dans l’immense majorité des cas il n’y a pas lieu de craindre l’apparition d’effets déterministes. Ainsi la dose à la peau pour une radiographie pulmonaire de face est de l’ordre de 0,2 milligrays (deux dixièmes de millièmes de grays, unité de mesure de l’irradiation), alors que la dose érythème (coup de soleil) est de l’ordre de 5000 mGy. Ceux-ci peuvent cependant être observés dans des procédures particulières, interventionnelles longues et difficiles, cardiaques ou neurologiques par exemple. Pour les effets aléatoires, ceux-ci ne sont pas connus avec certitude pour deux raisons simples : le faible niveau d’exposition aux rayons X et le délai séparant exposition et apparition du cancer. On connait statistiquement le sur-risque de cancer induit par des expositions de plus de 200 mGy, mais on n’arrive pas à les mettre en évidence pour des expositions plus faibles. On a alors recours à une hypothèse de travail où l’on convient que chaque exposition, si faible soit-elle, comporte un risque proportionnel. Cette partie des effets biologiques potentiels des rayonnements ionisants justifie pleinement les principes de radioprotection, en particulier pour les patients les plus jeunes. Il faut bien sûr rapporter ces risques hypothétiques au bénéfice immense que la radiologie permet pour la prise en charge des patients et les diagnostics. Le personnel de CIM2, qui n’est pas bénéficiaire de l’examen radiologique, va, également, par principe, minimiser sa propre exposition professionnelle.

La radioprotection des patients, oui mais comment ?


Les matériels sont soumis à des normes de construction, d’installation très sévères. Les installations font très régulièrement l’objet de contrôles de qualité internes et seuls des personnels formés spécifiquement sont habilités à les utiliser (manipulateurs, médecins radiologues…). Les demandes d’examen sont étudiées par le médecin radiologue, qui choisit la technique la plus adaptée et donne au manipulateur les consignes nécessaires pour que l’examen soit mené de manière à apporter le diagnostic recherché sans excès de dose de rayons X. Si nécessaire, le radiologue peut substituer l’examen demandé par un autre, non irradiant (échographie, IRM), selon l’indication et la disponibilité des matériels. Les examens sont réalisés selon des protocoles préétablis, destinés à maîtriser la dose, et adaptés à chaque individu. On note pour toutes ces étapes la nécessaire collaboration entre les intervenants : médecin demandeur, équipe radiologique avec radiologue et manipulateur. Dans certains cas prévus par la réglementation, des données dosimétriques sont portées dans le compte-rendu d’examen. Des campagnes de mesures sont réalisées régulièrement afin d’optimiser en permanence les protocoles d’examen.


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